De nos jours, le budget mariage est composé de façon composite. Alors qu’avant la tradition voulait que ce soit la famille de la mariée qui réponde à tous les frais, les choses ont changé. Chacun a envie d’y aller de sa petite contribution.
Pour la participation aux dépenses, on note trois niveaux d’intervention : la famille de la mariée, celle du marié et les futurs mariés eux-mêmes. La charge des familles respectives se fait au prorata du nombre de leurs invités. Cette répartition n’empêche pas les premiers concernés de prendre si possible, tout seuls, leur destin en main.
A la charge de la famille de la mariée
La décoration de l’église, du lieu de réception et de la voiture sont souvent à la charge de la famille de la mariée ainsi que les frais relatifs aux prestataires (musiciens, photographe, vidéaste, animateur), aux frais de réception pour ses invités, au bouquet de la mariée, aux fleurs, aux dragées et aux petits cadeaux sont à leur charge.
La famille de la mariée endosse également, de façon traditionnelle, les dépenses touchant à la tenue de la mariée (la robe et ses accessoires, coiffeur et esthéticienne), à la tenue des enfants d’honneur et aux faire-part.
A la charge de la famille du marié
Ces dépenses prennent en compte les bagues de fiançailles, les alliances, les tenues du marié et des témoins. Elle supporte le coût du voyage de noce (s’il n’est pas dans la liste de mariage) et de la nuit de noce. Les frais de réception pour leurs invités, les bonnes œuvres, les pourboires et les « faux frais » incombent également à la famille du marié. En général, c’est le marié qui s’acquitte du montant du prix des alliances.
A la charge des futurs mariés
Les futurs conjoints assument les frais relatifs aux droits notariaux de l’établissement du contrat de mariage, s’ils ont fait l’option d’un régime matrimonial (communauté universelle, séparation de biens, participation aux acquêts).
De plus en plus de jeunes couples vivant déjà ensemble préfèrent à la place des cadeaux de mariage, des « cadeaux » en espèce.
Dans un souci de responsabilité partagée, il est conseillé de mettre cartes sur table dès le commencement. La discussion sur le partage des charges peut se faire à l’occasion d’un déjeuner convivial pendant lequel les parents et le couple évoqueront librement les envies de chacun, le nombre d’invités…
La répartition traditionnelle peut être adaptée aux situations spécifiques de chaque famille. Au final, la latitude est donnée au couple, il lui revient de dispatcher le budget comme il lui convient.